Bonjour à tous,
Une amie m’a récemment dit :
« Dans 12 week-ends nous sommes en décembre.»
Oui oui vous avez bien lu.
Ma petite tête ne se remet déjà pas du mois de septembre arrivé sans prévenir, qu’on me chante déjà des chansons d’avenir (Mariah Carey si tu m’entends…#merryCOVIDmas).
À croire que le temps nous nargue en permanence. Pourtant, je ne sais pas vous, mais j’ai horreur de regarder ma montre et constater qu’il n’est « que 5 minutes » après l’avoir déjà vérifiée.
D’un coup : sentiment de lourdeur, saupoudré d’un léger agacement venant assaisonner une fondue psychologique pas très digeste.
À l’inverse : lorsqu’un moment de plénitude se présente (en bref que tu kiffes ta life), le temps se transforme alors en Magnum Almond. Il faut le manger vite sinon il fond. On rajoute la pression actuelle de devoir « make the most of everything » en guise de réchauffement climatique et c’est la canicule assurée dans les neurones.
« Vous avez la montre, nous avons le temps. »
Voici les dires de certains sur un autre continent. Aujourd’hui j’enchérirais même :
« Nous avons la pomme connectée alors que la vraie vie n’attend qu’à être croquée. »
Le temps n’est pas une fatalité, mais un indicateur. Il se prend, s’occupe, se presse, s’attarde et dépend de chacun.
Les « ça passe trop long » d’aujourd’hui deviendront les « je n’ai rien vu venir » de demain. Une musique qui tourne en boucle et continue à rythmer la bande son de 2020.
À défaut vivre dans un Yellow Submarine*, quoiqu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, essayons Let it be. Une fois le voyage temporel terminé, pas de panique, TimeMachine lancera toujours sa petite mise à jour.
*(réf : tube des Beatles si tu n’as plus de lettre dans l’Alphabeth pour qualifier ta génération.)
☞ À bientôt pour une prochaine Little Thought !
❀ Flowerinthecity ❀
