« Tout c’que j’sais, c’est que si il s’tourne vers le soleil, l’ombre est derrière lui
Et si il est pas né de la dernière pluie, c’est qu’après l’orage viennent les éclaircies »
Stromae – Bonne journée
Bonjour à tous!
Voilà un certain temps que ma plume ne s’était plus promenée par ici. Loin de moi le besoin de me justifier, mais disons que j’ai dû (et je continue) à effectuer un nettoyage de printemps existentiel. C’est de saison non? Et oui, entre la plume et le plumeau il n’y a qu’un pas ou quelques gouttes qui au lieu de faire déborder le vase, font fleurir de nouvelles idées.
Je parle ici de la quête de sens.
En effet, Mesdames et Messieurs. En tant qu’êtres vivants autoproclamés supérieurs sur cette planète (appelons un chat un chat…charlatan?) nous avons reçu un merveilleux cadeau empoisonné : la capacité de penser. Un peu comme Obélix, nous sommes tombés dans la marmite dès notre plus jeune âge. Le temps s’écoulant comme une potion magique, il a fait de nous des boulimiques de la réflexion.
De savoirs inutiles en passant par une volonté de s’endormir moins con, la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. Le doute profitant à l’accusé, il est parfois salutaire de se poser dans tous les sens du terme. Se poser des questions et se poser tout court.
Pourquoi donc?
Arrêter de regarder ses pieds. Même si on porte des Nike à tomber par terre, le but reste quand même de garder les pieds sur terre. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je suis persuadée que le Diable a dû passer par H&M avant de s’habiller en Prada. Je serais même prête à parier qu’il y retourne régulièrement pour refaire son stock de culottes : n’oublions pas que c’est la femme qui la porte 😉 !
Je m’égare.
Où je veux en venir? L’expérience démontre que l’aptitude à penser de manière rationnelle n’est pas toujours suffisante pour faire les bons choix. En réalité, notre vaste palette émotionnelle déverse souvent un flot de vomis arc-en-ciel et autres cacas papillons, créant un joyeux bordel, certes très coloré, mais pas très instagramable.
C’est un peu comme être sur un bateau et se prendre H24 les 4 saisons en pleine figure (+ un petit réchauffement climatique en bonus, c’est cadeau). Comment faire face? En gardant le cap. Lorsqu’on sait où l’on va, pourquoi on fait les choses, ce qu’on ne veut pas/plus, à défaut de ce que l’on veut, c’est déjà la moitié du chemin d’entamé. Cela ne signifie pas qu’on ne va pas ramer pour y arriver. Cependant, il y a de fortes chances que le voyage nous offre des paysages fort sympathiques, quelques rencontres atypiques et qui sait peut-être une vie fantastique!
En tout cas c’est ce que je vous souhaite.
☞ À bientôt pour une prochaine Little Thought!
❀ Flowerinthecity ❀