Bonjour à tous!
En ce mois de mai placé sous le signe du premier essai, je vous invite à agir « aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire ». Cette phrase signée Monsieur Berset, aujourd’hui devenue culte, fait écho à l’enfant que j’étais (et que je suis toujours, sous mes airs d’adulte trouvés dans une pochette surprise).
En effet, étant petite, je me sentais pressée de tout.
…vivement que je sois assez grande pour sortir faire la fête!
…vivement que je sois assez grande pour m’habiller chez les femmes (#mercizara)!
…vivement que j’aie mon propre appartement pour le décorer selon mes goûts (#mercipinterest)!
Et la liste de mon impatience juvénile n’est bien sûr pas exhaustive, ni représentative de l’excitation, que dis-je, l’impatience, attendez : L’HYSTÉRIE, qui battait dans le coeur de la mini moi pleine de rêves et d’ambition.
À parfois vouloir voler trop près du soleil, on se brûle. Spéciale dédicace à ce cher Icare dont les flamboyantes passions lui auront valu un échec cuisant et quelques plumes en moins.
Ma vie, bien que cette dernière me semble souvent au ralenti, s’est démarquée par sa capacité à rattraper Usain Bolt au sprint de mon existence. C’est bien connu : « la vie passe trop vite » , « c’est comme une glace, il faut la manger vite sinon elle fond », « pendant que l’on attend, elle passe », et j’en passe. Des dictons qui sprintent dans mes oreilles (qu’est-ce qu’ils ont tous?!), ne laissant pas grand chose dans leur sillage éclair.
Or, les faits parlent d’eux-mêmes.
Le temps s’est écoulé. Tant bien que mal, il a grignoté sa parcelle, choisissant soigneusement chaque morceau et apportant une attention toute particulière à ne laisser aucune miette. Autant vous dire que ma crise de la vingtaine (= cerveau bloqué sur mes 20 ans et dans le déni des 4 années ayant suivi) a encore du mal à digérer ce festin existentiel.
La dissonance entre le ressenti du vécu en temps réel et son constat, nous montre que ce cher Alain ne tire pas son concept d’une pochette surprise. Il faut de tout pour faire un monde, et il en va de même pour faire une vie.
Mais dans ce cas, comment en profiter un maximum? Quelle philosophie adopter?
Devons-nous faire…
…les écureuils et faire des réserves de temps?
Car oui, le temps ça se prend.
…les ours et hiberner?
C’est-à-dire vivre dans le déni et se réveiller un beau jour (et vite se rendormir).
…les chiens et bouffer la vie sans ressentir sa faim?
Ou plutôt sa fin.
Une chance est sûre. Non ce n’est pas une faute de frappe. Nous sommes dotés d’une conscience et croyez-moi ou non, j’affirme que c’est une aubaine…ou du moins une circonstance atténuante du crime de la vie. Je suis coupable d’être vivante. Ma naissance me condamne automatiquement à ma mort plus ou moins imminente. Que me reste-t-il dans ce triste tableau? La connaissance immédiate de l’ampleur du drame actuel. À moi de décider d’en faire une comédie dramatique. Foutue, pour foutue, autant que ma vie soit riche en rires. J’ai à ma disposition un vaste éventail de couleurs pour rendre mon sursis le plus agréable possible. Il faut en profiter.
Mention spéciale à tous les fashion addicts de ce monde…
…on ne dit pas orange, mais CORAIL!
…on ne dit pas vert, mais MINT!
…non Papa on ne dit pas doré, mais ROSE GOLD!
Le diable se cache dans les détails et il ne faut pas lésiner sur les moyens employés pour pimper sa life.
En ce début d’année appliquant à la lettre le concept de « j’avance en silence, au ralenti et je te mets une claque dans la gueule 5 mois plus tard », je vous enjoins à profiter tant bien que mal de tous les instants qui vous sont offerts. Accueillez-les, faites au mieux, vivez au jour le jour, car c’est bien connu, chaque chose en son temps; et croyez-moi il est plus que jamais temps de profiter de la vie. Le sablier s’écoule et à défaut de pouvoir aller à la plage cet été, faisons bon usage de ces petits grains.
Sur ces quelques mots, je m’en vais faire un gommage!
☞ À bientôt pour une prochaine Little Thought ET un bisou à toutes les mamans de ce monde!
❀ Flowerinthecity ❀