Bonjour à tous!
Je crois ne jamais avoir été autant ponctuelle pour ma Little Thought. Une vraie première!
Ce mois de juin célèbre les anniversaires d’un bon nombre de mes proches et tout particulièrement celui de mon papa. En clin d’oeil pour lui, je partage aujourd’hui avec vous un brin de mon histoire, dont il est actionnaire majoritaire en binôme avec la grande dame aux nerfs d’acier, j’ai nommé ma maman.
Notre vie en quelques lignes…
La notion de « miracle « donne lieu à de nombreuses interprétations. On parle le plus souvent d’un événement merveilleux imprégné d’une chance exceptionnelle. Je n’ai pas la prétention d’associer ce concept à ma propre histoire. Disons plutôt qu’il y a quelque chose d’inhabituel dans notre parcours.
En effet, lorsqu’elle partait à la pêche aux crevettes dans une rivière près de son village d’Afrique équatoriale, ma mère était loin d’imaginer que son destin allait croiser celui d’un petit italien (165cm de charisme et de punchlines méditerranéennes) immigré en Suisse. Vous l’aurez compris, je suis issue d’un métissage peu commun m’apportant chaque jour son lot de richesses culturelles et de déboires capillaires (actuellement pleinement assumés!). On dit que la vie est un combat et j’en ai fait l’expérience dès les prémices de mon existence. Grossesse difficile, alitement pendant sept mois et commentaires désagréables d’un entourage à court de pincettes (y allant directement à la pelleteuse) : « Vous n’avez qu’à avorter et recommencer! » . Heureusement pour mes bouclettes, mes parents se sont accrochés et l’été 1996 m’a accueilli comme une fleur.
Des rires, des pleurs, des joies, des peines. On apprend à marcher, puis à tomber. Chacun tente de surmonter à sa manière les batailles du quotidien. Pour ma part, j’essaie de faire en sorte que la rencontre de mes parents, cet événement inexplicable ayant engendré ma petite vie, soit positif et profitable aux autres. Quand j’écris « autres », plus que de faire référence à l’entourage, je mets un point d’honneur à honorer ce précepte envers ma personne. Je m’explique.
Exercice très simple :
- Placez vous devant un miroir
- Dites bonjour à celle/celui qui est et sera le premier et dernier interlocuteur de votre existence
- You, yourself & you (me, myself & I pour les intimes)
Je suis mon « autre ». Je suis la personne à qui je dois rendre des comptes. Ça fait beaucoup de « je », donc passablement d’implication personnelle et de pression suivant le degré d’exigence et de perfectionnisme présent dans une petite tête (plus ou moins grande suivant si on préfère prendre la pastèque ou le melon). Blague à part, c’est bien connu (ou trop peu?) si je ne suis pas bien avec moi-même, il me sera difficile de l’être avec le reste du monde.
Je fais partie de ces personnes qui alimentent leur bonheur grâce aux sourires des autres. Un jeu dangereux lorsqu’il est pratiqué sans garde-fous, mais tellement enrichissant. Qui veut faire une partie ? Une seule règle d’or dans ce jeu palpitant : le respect de l’autre, c’est-à-dire de soi-même. Partant de cette bonne base, il y a fort à parier que tout le monde sera gagnant!
Lorsqu’on décide de jouer, cela implique plusieurs choses. En effet, nous ne pouvons nier le fait qu’il y aura des gagnants et des perdants. Pas de fin utilitaire à l’horizon, mais une volonté de s’adonner à une activité divertissante. Les lois conventionnelles qui régissent l’amusement, sont les allumettes qui vont attiser la compétition et dessiner les contours de la flamme olympique. Ce feu fait battre la motivation dans le cœur des participants et engendre la naissance d’émotions diverses en fonction de la personnalité de chacun. Téméraire hasardeux, compétiteur impulsif ou encore diplomate stratégique, les couleurs s’entrechoquent et se lient pour créer des contrastes étonnants et tournés vers un seul et même objectif : s’amuser. Parfois, l’intensité du moment s’empare des acteurs et les brûle sans prévenir. Comme un thermomètre qui grimpe graduellement et fait flirter les plus compétiteurs avec l’ivresse de la victoire. La chute est parfois violente, mais sachez que l’important n’est pas de participez, mais bien de se sentir coloré.
Pourquoi donc ? Une vie sans émotions, c’est comme une histoire sans fin, ça n’a pas de sens. Je crois d’ailleurs avoir un peu perdu le fil de mon histoire…Je vous laisse imaginer la suite!
☞ À bientôt pour une prochaine Little Thought !
❀ Flowerinthecity ❀