Bonjour à tous !
Ces dernières semaines furent intenses. En effet, le début du mois de juin s’est résumé en une succession terrifiante d’émotions opposées. Je m’explique. Il fait beau, les vacances approchent, les grillades s’accumulent dans mon agenda tout comme l’excitation dans mes veines et on pourrait croire que le meilleur est à venir… Comme dirait ce cher Norman : FAUX ! À l’instar du pollen qui vous pique le nez, (une minute de compassion à tous mes compagnons de galère qui souffrent de la grippe estivale) un tout petit détail s’est immiscé dans cette période qui semblait pourtant messagère d’ondes positives : LES EXAMENS. Vous savez ces démons semestriels qu’on accepte de subir chaque année dans le but inespéré d’obtenir un diplôme et finalement un travail (quoique de nos jours, de plus en plus de personnes se confortent dans leur job à temps plein d’étudiant rémunéré par le confort de chez Papa et Maman).
À l’instar d’une femme enceinte aux tendances bipolaires, les journées se sont déroulées dans une atmosphère de vacances empoisonnées, durant lesquelles mon amie la culpabilité a pris un malin plaisir à me rappeler à l’ordre lorsque j’égarais malencontreusement mes supports de cours. On passe de l’euphorie aux larmes, de la motivation au découragement en l’espace d’une relecture de chapitre. Etonnement, la vie devient toujours beaucoup plus excitante en période de révisions. Les nouvelles collections d’H&M nous font de l’œil, toutes les opportunités pour cuisiner sont bonnes à prendre (même l’anniversaire du chien) et on a la fâcheuse tendance à confondre Pinterest avec Wikipédia. Coïncidence ou karma diabolique ?
On dit souvent : « après l’effort, le réconfort », comme si souffrance et bonheur étaient un binôme inséparable. Il est vrai que l’on n’apprécie pas de la même manière un week-end si ce dernier fut précédé d’une investigation profonde de son canapé. Cependant la fatigue, tant morale que physique ne devrait pas servir d’autorisation pour se faire plaisir. Le charme de la vie réside dans sa spontanéité et l’aptitude de chacun à s’écouter tout en conservant le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions (sans devenir dogmatique). Le quotidien est déjà suffisamment animé sans que l’humeur vienne faire son show.
La plume digitale qui vous parle est enfin libérée (et délivrée…) de ses démons scolaires ! À tous ceux qui sont encore hantés par les livres, tenez bon et n’oubliez pas que le meilleur est à venir.
☞ Je vous dis à bientôt pour une prochaine Little Thought!
❀ Flowerinthecity ❀